Bienvenue sur le site de Géraldine Garçon, dessinatrice et graveur. Vous pourrez ici jeter un œil à ses gravures, aquarelles et carnets de voyage, à ses séries passées comme à ses projets en devenir. Mais rien ne remplace le plaisir de la rencontre, aussi n’hésitez pas à nous rendre visite, à l’ Atelier de l’empreinte, à Béziers.

Parcours
Après une adolescence passée au Chili, au son de la cumbia, Géraldine Garçon rentre en France poursuivre ses études aux Arts Décos. En 2002, fraîchement diplômée, elle croise le chemin de l’Association pour l’estampe et l’art populaire, où elle enseigne la taille-douce, tout en mangeant du guacamole. Fuyant la grisaille parisienne, elle réalise alors de nombreux carnets de voyage, de Santiago à Johannesbourg avant de s’installer à Barcelone. Forte de son expérience catalane, Géraldine prend racine à Béziers où elle élève actuellement ses enfants dans l’amour de la diversité et des bains de mer.




















Démarche : Du dessin à l’estampe
Certains dessinateurs se nourrissent principalement de leur imaginaire mais pour moi le déclencheur d’une image est toujours la réalité ; un petit pan de réalité qui, par sa singularité, son étrangeté ou sa beauté, s’extrait du reste du monde pour devenir un sujet. Certains lieux ont ainsi une présence forte, une identité marquée, une âme peut-être, et s’impriment vivement en moi, comme certainement en beaucoup de gens qui prennent le temps de regarder.
Alors, piquée par la curiosité et l’intérêt, je fais le tour de mon sujet, je tâtonne. Je cherche l’angle de vue qui le révèlera. J’ai parfois l’impression d’y parvenir mais il arrive aussi que le sujet se dérobe et m’échappe. Le dessin sur le vif est ce moment précieux où je tente de saisir l’ impression première.
Et puis vient le travail de la gravure, en atelier, cette fois. A chaque étape, l’image peut prendre divers chemins. Il faut faire des choix en permanence, accueillir les accidents qui viennent enrichir la gravure tout en conservant l’essence du dessin. Enfin, il faut savoir s’arrêter, décider que c’est fini, et c’est peut-être là, le geste le plus difficile.